Réduire son impôt grâce aux FIP (fonds d’investissement de proximité) permet d'obtenir une réduction d’impôt sur le revenu allant jusqu’à 7 200 €. Cet investissement, malgré un potentiel de rendement élevé, n'offre aucune garantie de capital.
- Les avantages incluent la diversification des investissements et l'absence de compétence financière requise.
- Les inconvénients montrent un faible liquidité et des frais à prendre en compte.
La réduction d’impôt peut atteindre 30 % pour les FIP Corse et DOM-COM, avec des plafonds de versements. Un engagement de conservation de 5 ans est requis, et une attention particulière est nécessaire sur les conditions fiscales à respecter.
Il est recommandé aux investisseurs avertis en raison des risques associés et de l’indisponibilité des fonds.
Les avantages des FIP incluent la diversification des investissements, la mutualisation des risques, un potentiel de rendement élevé, et surtout, aucune compétence financière ou boursière n'est requise. De plus, ils permettent de ne pas avoir de souci de gestion, avec un ticket d'entrée accessible.
Cependant, il faut être conscient des inconvénients. Il n'y a aucune garantie sur le capital investi ni sur les gains futurs. L'engagement est de long terme avec une faible liquidité, absence de marché secondaire, et des frais de gestion et d’entrée à prendre en compte.
D’un point de vue fiscal, les FIP offrent une réduction d’impôt sur le revenu égale à 18 % des versements, mais cela doit être modulé par le quota d’investissement que le fonds s’engage à atteindre, soit un minimum de 70 %. Il existe une possibilité de cumuler les réductions fiscales provenant de différents FIP ou FCPI, mais cela vient avec un engagement de conservation de 5 ans et un plafonnement des réductions d’impôt à 10 000 €.
Cependant, il y a aussi des inconvénients. La réduction d’impôt n’est pas reportable, et les titres de FIP ne peuvent pas être inscrits dans certains types de plans d'épargne. Les frais d’entrée ne sont pas pris en compte dans le calcul de la réduction d’impôt.
L'investissement dans un FIP est accessible à toute personne physique ayant son domicile fiscal en France. Il est important de noter que depuis le 1er janvier 2017, tous les résidents fiscaux français peuvent bénéficier de la réduction FIP DOM-COM. Si un contribuable transfère son domicile fiscal hors de France, cela n'affecte pas la réduction d’impôt, sous certaines conditions.
La réduction d’impôt sur le revenu se décline selon le type de FIP, pouvant atteindre des taux de 18 % pour les FIP classiques et 30 % pour les FIP Corse et DOM-COM. Le montant des versements annuels doit respecter un plafond, avec des réductions maximales de 2 160 € pour les célibataires et jusqu’à 7 200 € pour les couples mariés ou liés par un PACS pour certains FIP. Tout cela est soumis au plafonnement global des niches fiscales à 10 000 €.
Les réductions d’impôt pour souscription de parts de FIP sont prises en compte pour le plafonnement global des avantages fiscaux qui est fixé à 10 000 €. Cette mesure concerne toutes les souscriptions, y compris celles pour les FIP DOM-COM
L’engagement de conserver les parts est de 5 ans à compter de la souscription, mais le règlement du fonds peut prévoir une durée de blocage supérieure, souvent limitée à 8 ans.
Les versements pour bénéficier des réductions d'impôt doivent être effectués entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année N.
L'imposition des revenus et des plus-values est exonérée d’impôt sur le revenu sous certaines conditions, mais les prélèvements sociaux restent dus. En cas de non-respect des conditions d’éligibilité, les plus-values et revenus seront imposés comme des dividendes.
Le souscripteur doit conserver ses parts pendant 5 ans et respecter certaines limites de détention, ainsi que ne pas inscrire ses parts dans des dispositifs tels que le PEA ou le PERCO.
Un changement de situation familiale, tel que mariage ou divorce, peut influencer le plafond de versement pris en compte pour la réduction d'impôt.
Le fonds doit investir au moins 70 % de ses actifs dans des sociétés éligibles et respecter des délais d'investissement spécifiques.
L'avantage fiscal peut être remis en cause en cas de non-respect de l’obligation de conservation des parts, ou si le fonds ne respecte pas les quotas d’investissement.
Le choix d’un FIP doit prendre en compte la réputation de la société de gestion, sa politique d'investissement et les frais associés.
L'investissement en FIP est recommandé pour les investisseurs avertis, car il comporte des risques, une faible liquidité, et nécessite un horizon d'investissement à long terme.
Il est crucial d'avoir son domicile fiscal en France et de respecter les plafonnements des réductions, les délais de conservation, ainsi que le quota minimal d'investissement.
Les investisseurs doivent considérer la période d’indisponibilité, le capital et gains non garantis, et la nécessité de limiter l’investissement à 10 % maximum des actifs patrimoniaux.
Les investisseurs doivent rester prudents face aux performances qui peuvent être inférieures aux attentes et aux frais potentiels de sortie anticipée.Réduire son impôt sur le revenu, c'est possible grâce à la souscription de FIP (fonds d’investissement de proximité), qui permet de bénéficier d'une réduction d’impôt sur le revenu pouvant atteindre jusqu’à 7 200 € selon le type de FIP choisi. Bien que ces investissements n'offrent aucune garantie sur le capital, ils présentent un potentiel de rendement attractif. Par ailleurs, sous certaines conditions, les plus-values de cession peuvent être exonérées d’impôt. Ce dispositif est accessible sans limite de temps depuis la loi de finances rectificative de 2015.